Au cours d’un échange avec les jeunes du village Bukumbi dans le groupement Bunyakiri le dimanche 12 novembre 2023, Chance Lwagera, président du conseil territorial de la jeunesse d’idjwi, invite les jeunes à la prudence et plus de responsabilité en cette période du processus électoral.
Pendant cet entretien, les jeunes ont été sensibilisés et informés sur le contenu de la loi électorale, quelques articles du code sur le numérique en RDC comment les préjugés et l’intolérance peuvent être le catalyseur des violences électorales.
La plus grande richesse d’idjwi, sous menace
Notre source rappelle aux jeunes de Bukumbi en particulier et ceux du territoire d’idjwi en général que la plus grande richesse,c’est la paix. Mais qui est actuellement menacée à cause de turbulences électorales qui pointent à l’horizon.
« Je me suis donné le courage de passer dans le groupement Bunyakiri pour échanger avec les jeunes de Bukumbi sur la lutte contre les messages de haine. Nul n’ignore que nous vivons dans la paix à idjwi. Mais les élections risquent de nous déchirés. C’est pourquoi je partage les messages de paix pour édifier les jeunes afin d’éviter les problèmes en cette période électorale ».
La vie continue aussi après les élections
Chance Lwagera, conseille les jeunes à éviter la manipulation et instrumentalisation des hommes politiques qui v.ne visent que leurs intérêts.
« Les politiciens,après avoir manipulés et instrumentalisés les jeunes pour leurs intérêts électoralistes, ils vont les abandonner. Mais nous serons toujours obligés de vivre ensemble dans nos villages après ces élections. Voilà pourquoi nous devons chercher à protéger la paix chez nous » insiste-t-il.
Des messages à caractère discriminatoire et de haine sont chaque fois partager dans les réseaux sociaux depuis la fin de la période de dépôt des candidatures aux différents scrutins de décembre 2023. Cette situation inquiète plusieurs acteurs de la société civile d’idjwi et défenseurs des droits de l’homme qui appellent à des formations accélérées en faveur des populations pour éviter les tensions et violences poste électorale.
Richelieu BYAMANA
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