Plusieurs jeunes d’Uvira sont dans la rue sans emplois, après avoir bénéficié des formations professionnelles pour faute de manque d’accompagnement. (Analyse sur la situation)

On by LPA

Plusieurs jeunes ont déjà bénéficié des  formations accélérées en informatique, Coupe et Couture et tissage des paniers modernes en perle et en ruban, savonnerie, mécanique automobile et d’autres formations professionnelles dans la ville d’Uvira.

Peu sont ceux qui exercent après leur formation, de suite du manque d’un accompagnement de la part des organisateurs des formations ou des bailleurs des fonds.

Dans un entretien avec le Coordonnateur de l’Initiative pour la Réconciliation Communautaire INIREC ce Lundi 27 février 2023, Celui-ci raconte qu’au  sein de son organisation, plus de 2000 jeunes ont déjà bénéficié de  différentes formations depuis 2009, car ils sont parmi les premiers centres des formations professionnelles à Uvira.

Bani Bigenga Georges regrette par ailleurs de voir qu’il y a certains jeunes qui reviennent pour participer encore dans une formation qu’ils avaient déjà reçu, car ils n’avaient pas eu un endroit où travailler ou même un accompagnement de la part de l’INIREC après formation, mais ces jeunes veulent garder la connaissance en la matière.

Selon Mapenzi Manyebwa, chercheur en matière de développement, mais aussi Coordonnateur de Ubuntu Grands-lacs, Les organisations ne devraient pas seulement se limiter à former. Il faut aussi  soutenir financièrement et Logistiquement les formés pour permettre à ces derniers de créer les petites et moyennes entreprises à Uvira à travers les micros financement des institutions publiques ou privées.

Celui-ci ajoute aussi que la plupart des jeunes qui n’ont pas des mentors Politiquement mieux positionnés sont coincés malgré leur niveau d’études.

Pour se faire, il faut que les leaders d’Uvira changent leur manière  d’appuyer les jeunes dans plusieurs secteurs de la vie.

Au lieu que ces formations aident à diminuer le taux de chômages et manque d’emplois chez les jeunes à Uvira, l’impact de ces dernières continue à être négatif sur le social et la sécurité locale; car la jeunesse d’Uvira ne cesse de crier au chômage et au manque d’emplois.

‘‘La plupart des jeunes qui manquent d’emploi sont souvent mobilisés pour s’enrôler dans des groupes armés, et ils sont obligés des poser des actes de banditisme pour survivre. Cela occasionne aussi la pauvreté chronique car ces jeunes deviennent de plus en plus une charge pour leur famille et un danger pour la société Uviroise’’ ; renseigne Mapenzi Manyebwa, Chercheur en matière de développement

‘‘Voilà l’une des causes de l’insécurité dans les hauts et moyens plateaux, c’est l’une des causes du phénomène coupeurs de route dans la plaine de Ruzizi. C’est l’une des causes de fuite massive des jeunes d’Uvira vers les camps des réfugiés en Tanzanie, au Burundi et en Ouganda’’ ; renchérie notre source.

De sa part Bani bibenga George Coordonnateur de l’INIREC, lui évoque le manque de financement de la part des organisations locales pour accompagner les jeunes après leurs formations professionnelles. Ainsi, il demande aux différents bailleurs de fonds, de tenir compte de cet aspect quand ils veulent financer les activités de formations professionnelles.

C’est aussi la responsabilité du gouvernement congolais de créer un climat favorable à l’employabilité des jeunes au niveau local et national, conclut nos deux sources.

A Ce sujet, le président du conseil urbain de la jeunesse d’Uvira condamne la façon dont les projets de formations en faveur des jeunes sont exécutés par différentes organisations à Uvira. Suivez l’intervention de Me CHAKO CHANGU Bonne-année EBAMBE ; Président du Conseil Urbain de la Jeunesse dans la ville d’Uvira ; lors d’une interview avec la rédaction de ShowLine TV ce samedi 25 février 2023.

Interview CHAKO CHANGU sur cette situation:

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