Uvira : La Problématique de la dot, au centre du Séminaire à l’église de la 8e CEPAC FILIPI KAKUNGWE ; les Parents priés de revenir au vrai sens de la dot.
Sous l’organisation du Département de la Jeunesse de l’Eglise 8e CEPAC FILIPI KAKUNGWE, les jeunes venus de différentes confessions religieuses, mutualités et différentes couches de la population ont passé la journée de ce samedi 18 février 2023 dans cette conférence tenue dans les enceintes de ladite église. C’était sous le Thème : « Problématique de la Dot, Symbole ou Vente. Quel regard religieux ».
Le Sociologue Chef de Travaux SHUKURU SHEMITALO Léonard, l’un des intervenants a commencé par dire que aucun mariage ne peut être légal sans la dot. Il a expliqué qu’au jour d’aujourd’hui, plusieurs familles et/ou parents ont abandonné les vraies pratiques coutumières et religieuses de la Dot. Selon lui, le mixage culturel pousse certaines coutumes a imité les rites des autres.
SHUKURU SHEMITALO Léonard regrette que la dot qui devrait être un symbole en signe des remerciements à la famille de la fille est en train d’être transformée en une opération de vente. Des montants exorbitants allant jusqu’à 10.000$ sont exigés aux garçons. Au délà de ça, il y a aussi eu ce mot « Etat Major » qui a pris place. Une femme n’est pas à vendre conclut-il.
Juste après lui, le Pasteur Dr Jean Luc BWIJA NDASUBIZWA s’est penché sur le regard religieux dela dot dans cette nouvelle forme du versement. Il a condamné cette pratique qui est contre les écritures bibliques en racontant l’Histoire de Rebecca se trouvant dans Genèse Chapitre 24.
Dr Jean Luc BWIJA NDASUBIZWA, insiste sur le fait qu’il n’y a pas une femme qu’on peut épouser gratuitement mais, chaque homme doit se marier au prorata de sa possibilité et de ses moyens. Que les familles puissent se faciliter et permettre à ce que les fiançailles de leurs fils et filles puissent finir en mariage souhaite-t-il.
Dans son intervention, ce Pasteur à la 8e CEPAC Kasenga souhaite l’implication active de l’église pour permettre aux familles chrétiennes de revenir à la raison et servir de facteur du changement dans la communauté.
Durant ce séminaire, certaines mutualités étaient invitées à partager leurs expériences avec les participants entre autres Babembe, Barega, Bavira et Bafuliiru.
LA PRESSE AFRICAINE

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ACTUS2023.05.28UVIRA: Plantation des centaines de plantules d’arbres sur le site Nyarumanga au Lycée Umoja par le Cadre des Visionnaires de Développement.
ACTUS2023.05.27RDC : Le Député national Claude MISARE dépose une proposition de loi relative aux activités des sociétés de gardiennage.
ACTUS2023.05.26Bujumbura : Les stations-services sont prise d’assaut par des responsables policiers, des administratifs ou des agents de l’État qui usent de leur statut pour être servis en carburant.
Cette affaire de dot il n’y a plus que l’Etat qui puisse trancher.
Ce n’est plus ni de la coutume ni légale. C’est du business au vrai sens de ce mot. Ça pourrait se comprendre si cette somme exorbitante allait servir de soutien au nouveau couple, mais hélas !